Croix de cimetière

Soubassement en pierre de taille appareillée, arêtes chanfreinées et biseautées. Entablement en schiste, monolithe, mouluré et à pans. Croix monolithe en schiste à pans, quatre trous (et non cinq généralement) situés à l'intersection des bras de la croix représentent les plaies du Christ.

En 1889, le cimetière est agrandi et par la même occasion, l'entrée de l'église est déplacée pour être située plein est, dans l'axe de l'église. La croix qui était érigée "dans un des côtés du cimetière" est transférée à son emplacement actuel, coté est également dans l'axe de l'église.

17ème s.

Le Bourg

56800 Montertelot

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Calvaire

Emmarchement 1 degré, Soubassement monolithe avec sur chaque face un décaissé quadrilobé contenant des inscriptions gravées, en partie illisibles. Au revers AVE MARIA, coté gauche illisible sauf la date de 1886. Entablement mouluré. Fût écoté, avec gravé à la base, en forme de phylactère: O CRUX AVE. Croix à fronton en arc surbaissé, avec en façade le Christ en croix surmonté d'un titulus, deux os croisés aux pieds symbolisent le Golgtha, Vierge et Saint-Jean de chaque coté du Christ. Au revers la Vierge à l'Enfant, les pieds nus sur un croissant de lune, entre deux personnage (angelots?).

Cette croix était auparavant située dans le carrefour formé par la rue des Forges et le chemin de Breneille, on l'appelait alors " la Croix Boissière". Des renseignements, découverts dans le livre de paroisse de cette époque, indiquent qu'elle à subi une restauration en 1886 (l'abbé Geffray parlait alors de "restauration d'une très vieille croix" Les travaux, dirigés par le frère Ulbert de la communauté des frères de Ploërmel, ont été réalisés, en tant que tailleur de pierres, par François Colin et François Gauthier de Taupont. Il est précisé dans ce document qu'un écrit, sur papier fort, renfermé dans un tube de verre et lui-même renfermé dans un papier fort scellé des lettres A.G. a été déposé, sous le fût de la croix, le 17 septembre 1886. Ce document relate les travaux et en donne les détails. Un parchemin a effectivement été découvert dans le socle, lors du démontage en vue de son transfert dans le cimetière en 1974, malheureusement inexploitable car trop altéré. Quant aux initiales A.G. elles ne sont autres que celles de l'abbée A. Geffray, recteur de Montertelot à cette époque.

16ème s.

cimetière

rue des Forges

56800 Montertelot

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Croix de chemin

Croix de forme latine à bras non pattés, monolithe, en schiste, sans base.

18ème s.

Les Bruyères

56800 Montertelot

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Croix

Croix de cimetière, base granit monolithe, socle trapézoïdale mouluré, croix cylindrique écotée.

Croix précédemment installée, dans l'ancien cimetière qui entourait l'église, sur le tombeau de l'abbé Geffray. Jugée trop haute pour une tombe, elle ne fut pas réinstallée dans le nouveau cimetière. Elle a remplacé, en 1973, une autre grande croix en bois érigée en 1946, fabriquée et installée par l'entreprise Chamailard de Ploërmel et peinte par Paul Roland. Cette dernière avait remplacé une autre croix en bois, démontée le 7 juillet 1945, en raison de sa vétusté.

20ème s.

le Bourg

Dans le carrefour entre la rue du Casset et la rue des Forges

56800 Montertelot

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Croix

Socle, dalle de schiste. Croix monolithe en granit de section carrée, avec en façade, au milieu du fût, l'inscription gravée (pratiquement illisible) MARI BONO

19ème s.

La ville Briend

Ancienne route nationale

56800 Montertelot

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Croix

Socle en maçonnerie de moellons, croix latine monolithe, de profil trapézoïdale.

Les archives municipales nous indiquent qu'en 1856 décédait, le 4 mars, Marie Bono, veuve Bonable, née à la Vieille Ville en Ploërmel. Elle demeurait à la Ville Briend en Montertelot où elle était cultivatrice. Lors de son décès elle avait 68 ans. C'est la seule Marie Bonno découverte en ce milieu du XIXè siècle. Est-ce cette personne qui est à l'origine de l’érection des deux croix qui portent son nom?

19ème s.

La Ville Briend (sud)

Ancienne route nationale, au niveau du pont vers les Bruyères.

56800 Montertelot

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Croix de chemin

Emmarchement 1 degré en maçonnerie de schiste, soubassement en maçonnerie de schiste. Entablement monolithe, dalle de schiste. Croix grecque monolithe, avec comme inscriptions gravées: à l'intersection des bras de la croix le monogramme IHS avec une croix sur le H. Sur le Fût: MARIE CHAP ELCY MEM ITEN 1772 (MARIE CHAPEL CY ME MIT EN 1772)

Dans les archives municipales, il ne figure qu'une seule personne répondant à ce nom. Elle habitait Tressol et y est décédée le 15 vendémiaire de l'an V (6octobre 1796) à l'age de 68 ans. Elle avait donc 44 ans en 1772.

18ème s.

Tressol

56800 Montertelot

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Croix de chemin

Soubassement maçonnerie de schiste, emmarchement 2 degrés en façade, socle monolithe à pans, fût cylindrique à base carrée. Croix à fronton en arc en plein cintre. Christ en croix, Vierge et Saint-Jean, en façade. Vierge à l'enfant entourée de deux angelots, au revers. Console avec nœud torsadé.

16ème s.

Les Pierres Bourget

56800 Montertelot

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Croix de mission

Emmarchement 3 degrés en façade, maçonnerie de schiste et de granit, couronnement de dalles de schiste. Soubassement en pierre de taille appareillée, plaque de marbre blanc fixée en façade, avec l'inscription gravée: RESTAURATION ANNEE MARIALE 1954 Entablement de deux éléments moulurés. Croix en ciment, cerclée, christ et titulus INRI en fonte.

La croix d'origine remonte à 1777, une grande croix en bois érigée par l'abbéJ-B.Rouxel de Riolot, recteur de Montertelot de 1774 à 1789. Une mission dura 10 jours, après lesquels fut planté le calvaire au milieu du bourg, "aux frais des habitants qui se cotisèrent volontairement pour cette ?uvre". Elle fut restaurée à plusieurs reprises, notamment en 1908. Pour son remplacement, un chêne sur lequel la foudre s'était abattue par trois fois en juin 1908 fut acheté 30 francs à M.Armel Deblond du Roc Brien. Cet arbre fut abattu, scié, et assemblé par M.Meslé. La bénédiction du calvaire eut lieu le 20 novembre 1908. Coût de la restauration: 260.35 francs. En 1946, une tempête abat le calcaire le 22 septembre. En 1954, le calvaire actuel est érigé, le Christ restauré et repeint, coût de l'ensemble 139 270 francs.

20ème s.

Le Bourg

Intersection rue de Barres et rue du Chesnai.

56800 Montertelot

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Croix de chemin

Emmarchement 2 degrés, maçonnerie de schiste, soubassement en maçonnerie de schiste, entablement monolithe, dalle de schiste. Croix monolithe en granit de section carrée, avec gravée à l'intersection des bras de la croix, le monogramme IHS, avec une croix sur le H, en façade l'inscription: JA NN EPE LER RIN CYM EM ITE N 1773 (JANNE PELERRIN CI ME MIT EN 1773).

Cette croix fut restaurée le premier semestre 2008. Les travaux ont porté sur la dépose et la remise en place de la croix à l'aide d'un tracteur mis à disposition par la ferme de la Gaudinaye, puis la démolition complète du socle dont les pierres scellées à la terre d'argile avaient subi l'outrage du temps. Ensuite, après la mise en place de fondations en béton, la reconstruction du socle avec la réutilisation des pierres d'origine mais scellées au ciment. On dit à propos de cette croix, qu'un trésor y aurait été caché et que l'ombre de la croix, à midi en indiquerait l'emplacement. Si cela a pu être vrai, il y a probablement bien longtemps qu'il n'y est plus car trop facile à découvrir semble- t-il

18ème s.

Le Bois de Saint-méen.

56800 Montertelot

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